| Madame Léa PIETTE veuve d'Octave BRUYERE Pour ce qui vous arrive il n'y a pas de mot assez fort, Cette lettre m'a aidée je vous l'offre. En espérant qu'elle pourra un jour apaiser votre douleur on est de tout coeur avec vous.
Alain, Claudine, Julien et Benjamin Bléses notre ange
Prière indienne ou lettre aux vivants
Quand je ne serai plus là, libérez-moi, laissez-moi partir, J’ai tellement de choses à faire et à voir, Ne pleurez pas en pensant à moi, Soyez reconnaissants envers ces belles années, Je vous ai donné mon coeur, Et vous, vous pouvez seulement deviner Le bonheur que vous m’avez apporté.
Je vous remercie pour l’amour que chacun m’a donné, Mais maintenant, il est temps de voyager seule. Dans un premier temps vous éprouverez de la peine, Mais la confiance vous apportera réconfort et consolation. Nous serons séparés quelques temps, et les souvenirs viendront apaiser votre douleur ; Je ne suis pas loin, la vie continue... Si vous en sentez le besoin, appelez-moi et je viendrai, Et même si vous ne pouvez me voir ou me toucher, je serai là. Si vous écoutez votre cœur, vous ressentirez clairement La douceur de l’amour que j’apporterai. Et quand il sera temps pour vous de partir, Je serai là pour vous accueillir.
Détachée de mon corps, je suis présente avec les Esprits.
Inutile de vous recueillir sur ma tombe, Je n'y suis pas, je n'y dors pas. J'habite dans les mille vents qui soufflent, Je rayonne dans le scintillement des cristaux de neige, J'accompagne la lumière qui traverse les champs de blé, Je vous mouille de la douce pluie d’automne ; C'est moi qui éveille les oiseaux dans le calme du matin, Et fais briller l’étoile dans la nuit. N'allez donc pas sur ma tombe pour pleurer, Je n'y suis pas, Je ne suis pas morte.
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